Le chroniqueur du PR de Daté Atavito Barnabé-Akayi : Prix du Président de la république 2017

Le chroniqueur du PR de Daté Atavito Barnabé-Akayi : Prix du Président de la république 2017

Le chroniqueur du PR : Quand Daté Barnabé-Akayi fait la propagande d’un verset biblique: vous connaitrez la vérité et la vérité vous affranchira. (Jean 8v32)

Après «  Les confessions du Pr », Daté Atavito Barnabé-Akayi ranime le champ politique avec sa dernière pièce délicatement nommée « Le chroniqueur du Pr » qui lui a valu il y a quelques jours le sacre du prix « Président de la république 2017 ».

Ici, L’écriture s’arme de la vérité pour rendre autrement un fait politique ayant opposé deux grands politiciens de notre pays.

Qu’est-ce que le « chroniqueur du Pr » a fait ? Il a dit la vérité ; ce qui est constituée comme meurtre en politique.

 

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Après «  Les confessions du Pr », Daté Atavito Barnabé-Akayi ranime le champ politique avec sa dernière pièce délicatement nommée « Le chroniqueur du Pr » qui lui a valu il y a quelques jours le sacre du prix « Président de la république 2017 ».

Ici, L’écriture s’arme de la vérité pour rendre autrement un fait politique ayant opposé deux grands politiciens de notre pays.

Qu’est-ce que le « chroniqueur du Pr » a fait ? Il a dit la vérité ; ce qui est constituée comme meurtre en politique.

1-METIER POUR VERITE

« Le chroniqueur du pr» est une pièce égrillarde tant dans le fond et la forme, parue aux Editions Plumes soleil en 2016. Elle met en jeu deux personnages Le chroniqueur et le confrère qui, dans une conversation entre amis mettent à nu certains mots du pays.

Deux hommes bavards comme la pluie ! Tous deux journalistes, le chroniqueur et le confrère ont brossé deux grands secteurs dont le bon fonctionnement serait d’une grande aide pour le développement de leur pays : l’éducation et la politique.

La pièce débute par un prétexte qui plante le décor d’un drame bien sculpté.

Tout d’abord,  le chroniqueur rapporte au confrère les propos d’un enseignant dont l’un des apprenants envisage de devenir terroriste.

Ces propos ont suscité de vives émotions chez son interlocuteur, le confrère,  qui ne s’est pas privé d’imaginer quelle souffrance cela peut être pour l’enseignant.

De cette imagination au caractère démodé du métier de l’enseignement, les deux amis se sont laissés choir les deux pieds joints en politique en partant du nombre d’années d’ancienneté qu’a l’enseignement pour ressortir la puissance du chiffre 16 au Bénin: des milliards de francs!

Pour 16 kilogrammes de cocaïne ! Un éléphant et une fourmi se affrontés : « C’est dangereux ! L’éléphant ne peut permettre que la fourmi rôde autour de sa trompe ».

Et pour cette bataille, les deux amis avouent ne pas avoir de partie pris. Eux, ils se basent sur les faits, rien que les faits.

« Le chroniqueur du pr» est aussi une pièce fabuleuse car elle évoque la jungle avec toute sa sagesse. Les animaux ont parlé et agi dans la bouche des deux personnages.

Enchainement de révélations cisaillantes ! Dégainement de mots véridiques ! Elle  nous montre enfin le profil que doit avoir un aspirant au pouvoir .Le chroniqueur affirmait à cet effet : « Pour être président, ce n’est pas une histoire d’être matériellement riche, c’est de la richesse mentale, intellectuelle, diplomatique qu’il s’agit… »

Toutes ces choses ont été dites dans une grande convivialité.

Ainsi, les deux journalistes nous plongent dans leur univers d’amitié, fondé sur la vérité qu’on aurait cru insondable, invincible à n’importe quelle situation. Mais la politique est là avec tant de pouvoir de destruction. Son arme première: le mensonge!

2-POLITIQUE CONTRE VERITE

Quand on est il faut devenir n’est-ce pas ?

Et le confrère est devenu président de la république. Ne supportant pas la sérénité dans laquelle est demeuré son ami le chroniqueur, il tua tous les membres de sa famille qu’il avait déjà empoisonné du point de vue identitaire. Ce con de frère, confrère j’allais dire éteignit son ami aussi dans sa salle d’opération tout en affirmant: « la politique, ce n’est pas la vérité du papier du journaliste. C’est la vérité que le peuple imbibé d’ignorance s’est construite. » La politique n’aime pas l’odeur de la vérité.

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3- LECTURE POUR VERITE

Daté Barnabé-Akayi abhorre le mensonge et tout ce qui relève de son champ lexical. Cela se remarque dans son écriture.

Il y a d »inimaginables tournures hyperboliques pour montrer combien les politiciens exagèrent: «  Il paraît qu’il y a un homme politique du pays qui compte autant de maîtresse que de rues dans le pays ».

Cela fait marrer. Mais cet état d’âme n’est pas éternel figurez vous! L’auteur en question n’écrit pas pour divertir, il a un objectif précis à atteindre: répandre, semer la vérité que vous savez bien amère. C’est pourquoi dans son humour il érige des mots ou expressions qui vous tenaillent et vous emmènent dans des frasques en ce moment précis où vous le lisez.

Vous vous posez mille et une questions. De surcroit, il y a cette tournure dramatique dont il fait montre et qui déroute parfois le lecteur. Le changement brusque du confrère n’est pas vite cerné. Et s’il faut remonter un peu dans l’histoire, on verra que le confrère n’est pas loin de l’enfant qui voulait être terroriste.

L’auteur montre de façon implicite que ce sont les enseignants qui ont le devoir de vite laver ces mauvaises imaginations afin de ramener la jouvence à la source d’une conscience pure. Bien que le chroniqueur ait dit la vérité, il n’a récolté que la trahison de la part de son ami le confrère. Il y a une puissance émotive qui se dégage de l’écriture de Daté Barnabé-Akayi.

Si un zémidjaman a eu l’intelligence de dire que l’argent est le seul repas qui ne constipe pas l’homme, moi j’ose dire que « Le chroniqueur du Pr »est l’une des « livrenades » qui ne fatigue pas le lecteur.

Quand Daté Barnabé-Akayi fait la propagande de la vérité, c’est la Bible qui en est contente et honorée. Les deux amis ont fini de pleuvoir. Maintenant l’eau ruisselle et la terre sue de partout. L’écrivain n’utilise que deux personnages quand il s’agit de pièce politique. Serait- il en train de montrer que la politique est un film d’actions dans lequel il n’y a que deux grands acteurs? Que le peuple est son champ de bataille ? Que la vérité est son enfer? Silence, on laisse la plume lumineuse nous éclairer.


Belkis Hounkanrin

4 réflexions sur “Le chroniqueur du PR de Daté Atavito Barnabé-Akayi : Prix du Président de la république 2017

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