
Mon frère, ma sœur, mon con-patriote
De boue, enfant de l’amère mère patrie.
Tu ne les emporteras pas au paradis
Ces biens raflés sur l’étal de l’État.
Tu les étales, ils sont létaux.
Ils te serreront comme un étau.
Tu ne les emporteras pas au paradis
Mon frère, ma sœur, mon con-patriote.
Ni les comptes aux iles caïmans
Ni les putes aux iles Vierges.
Tu ne les emporteras pas au paradis
Tu mourras, un jour ou une nuit.
Je plongerai ma plume dans ta fosse
Alors mes vers viendront mon frère, ma sœur
Ils viendront te pourrir la mort
Mon con-patriote debout sur le ventre national.
Ils vont te pourrir la mort jusqu’à l’os.
Cent façons.
*
Fin du discours.
Désy Ray.
Ici, le poète dans l’âme dit court sur l’état de la nation fatale. létales sont les pratiques dénoncées. mon compas trie, horde, de bout en boue : la lie, bête d’un frisson-or. champ au premières feuilles de l’horreur, en fans du blé nain, de boue.
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😀😀😀😀😀
Ainsi je panse donc j’ essuie de mes mots les mots de souffre qui étouffent notre nation.
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oui, le poète n’est pas une panse bête.
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Parfois si.
En effet, il y a des gens qui sont des bêtes sauvages. Ils deviennent dès lors des loups pour le peuple les privant de tout l’or et de de toute l’eau du pays.
Le poète a le devoir d’allumer la flamme d’espérance. Certes les mots n’ont pas toujours plus de poids que la plume qui les couche par écrit. Certains restent même coincés dans la gorge . Mais mot à mot, et motte à motte, il lui faut rebâtir d’espoir, c’est ainsi que son cri s’ honore de liberté.
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le verbe est créateur. à force de griffonner, le poète fait griffer à ses lecteurs le colosse aux pieds d’argile qu’il décrit et proscrit.
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À l’attaque. Ah l’art tacle. Alors là, à l’art l’or.
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le tact de l’art est de tacler le lard des lardons qui ont mis la terre fatale à genoux et l’étouffe de leur bedaine
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Il serait bien que vous créez en appendice de ce blog une tour où nous pourrons discuter et échanger ,une sorte d’atelier virtuel où écrivains poètes en herbe ou confirmés viendraient pas pour y publier mais pour y parler de leurs expériences de la plume.
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Eury, Mahulolo, vous êtes terres libres avec vos cales en bour
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