Chrys est l’un des lecteurs assidus de notre blog. Il nous fait l’honneur de publier ici » A la maison des jeunes ». Il faut bien que l’amour naisse quelque part ! C’est le poème 3/28 dans le cadre de notre opération Février, mois de l’amour.

Je ne l’ai pas vu venir
Ce regard si troublant
Je n’ai pas senti le désir
S’immiscer lentement
C’est arrivé sans crier gare
Au fil de nos vies
Un bien étrange hasard
Ou le destin qui sourit…
À la maison des jeunes…
C’était l’un de ces regards
Qui ne trompent pas
Une folle histoire
Qui ne s’explique pas
Des pensées aguichantes
Qui jamais n’abandonnent
Dans cette tourmente
La sortie d’une friendzone
Les soirées passées à rire
Ou à se confier
A se conter nos délires
Ou simplement se taquiner
Tout était si simple alors
Jusqu’à ce regard
Cette envie, ce réconfort
Arrivé au plumard
Sur la rive des prés
Pour tout décupler
C’est à la maison des jeunes
Que les jeunes « juste amis »
Deviennent « juste amants »
Pris en flagrant délit
D’un désir bien plus grand
Quand les rires font place
Aux intenses gémissements
Quand les tabous s’effacent
Dans un souffle indécent
Est-ce une amitié qui se meurt
Ou un amour qui fait jour
Pourquoi cette terrible douceur
Supprime tous les discours ?
À la maison des jeunes…
-« Resteras-tu mon complice
Par monts et par vaux ?
Si je suis séductrice
Me feras-tu écho ?
Serai-je toujours ce pote
A qui tu te confies ?
Cette idiote rigolote
A qui tu souris ? »
Tant de questions en suspens
Tant de réponses dans nos yeux
Et si oser est notre tourment
Je suis prête à jouer le jeu
Car, si je ne l’ai pas vu venir
Ce regard si troublant
Si je n’ai pas senti le désir
S’immiscer lentement
Je sais que ces hasards
Au fil de nos vies
Ne sont que le boulevard
D’un destin qui sourit…
Chrys Amègan
Sidéré déjà ! Merci Saveurs livresques.
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Merci Fabrice. L’aventure continue. Ravi de te savoir des nôtres.
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Très beau texte. Merci Chrys.
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Un poème facile d’accès comme j’aime mais surtout réaliste et simple, buvable et digeste. Bravo à l’auteur qui est un ami que je sais grandiloquent pourtant. Sourire. Chrys, une métamorphose ? Bravo, mon frère.
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La grandiloquence peut se définir autrement…
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Beau texte, Chrys, j’y lis volontiers un chant, avec ce beau refrain « À la maison des jeunes… » qui revient chaque fois replonger le lecteur dans la veine de ce que vit et dit le poète. J’ai aimé ce texte où le poète ouvre une fente dans son âme pour que le lecteur voie dans le tréfonds des sentiments qui sont ici nostalgie et espérance. « C’était l’un de ces regards
Qui ne trompent pas
Une folle histoire
Qui ne s’explique pas
Des pensées aguichantes
Qui jamais n’abandonnent
Dans cette tourmente
La sortie d’une friendzone »
(…)
« Et si oser est notre tourment
Je suis prête à jouer le jeu
Car, si je ne l’ai pas vu venir
Ce regard si troublant
Si je n’ai pas senti le désir
S’immiscer lentement
Je sais que ces hasards
Au fil de nos vies
Ne sont que le boulevard
D’un destin qui sourit… »
Merci à Saveurs d’ivresse pour ces pépites dénichées.
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Merci M. Dieu est Grand. Si seulement je savais composer des chansons, je le rendrais encore plus mélodieusement poétique. Hélas…
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