Février mois de l’amour sur saveurs livresques. Poème 12/8
Ginette
tu es un nectar d’ébène
taillé sur la césure de mes lèvres
de ton corps que j’aime étoiler au su des ambifiées du quartier
tu ébauches le soleil de minuit
ô Ginette
givrer les chats-huants cléricalistes
qui glacent ivresd’horizon tes élans avides
je suis une glaréole en attente
j’aime te voir nubile assise sur la berge chevillée de la nuit lactifère
loin de ces kleptomanes polis dans le mauvais tic
l’eau du geyser ne touchera aucun de tes seins
il paraît que Dieu a deux jolis nichons comme toi
et téter Dieu est la syllepse
que le président sait utiliser le mieux sur le thénar
maintenant rallume la terminaison du temps
avec un terpène
maintenant languis ton sourire teint de senteur
car le poète a plaisir de boire l’éthylisme qui suinte de tes cuisses noires
Grégoire Folly
Bon mon cher.
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