j’aime cette nuit qui te pactise à ma lyre
tes doigts qui gaufrent des vers moins rimés à mes tempes
j’attends que les pétales du soir se ferment dans l’eurythmie
pour recueillir la figue de ton corps
car tu es ce temps qui ne retient son souffle qu’à la lueur de l’ozone
je m’enrhume avec la mare de ton eau sacrée
un long filet filant de jus
comme c’est béni de se retrouver à l’embouchure de ton corps
taillé à la hauteur de mon bas-ventre
un bon Dieu ne détruira pas pierre sur pierre
notre temple aimé de mégots maures
Grégoire Folly