
Elle est partie celle que j’aimais
Qui me jurait qu’elle ne me quitterait jamais
Alors naïf, moi j’ignorais
Toutes celles qui à moi accouraient
Elle est partie celle pour qui j’écrivais de riches vers
L’automne le printemps l’été comme l’hiver
Me voici aujourd’hui rimant des vers à deux sous
Me voilà vivant sens dessus sens dessous
Mais fini ! Elle m’a trop fait marcher
Je remets mon cœur sur le marché
Espérant rencontrer un jour
Une âme comme la mienne blessée
Qui de moi ne sera jamais lassée
Et on s’aimera pour toujours
Désy Ray
L’entends-tu, mon ami,
Entends-tu le sourd bruit dans le rocher,
le mugissement de cent siècles de douleurs
où tant de coeurs ont jeté leur souffrance
Et leur mal d’avoir tant aimé
Dans le creux d’une pierre près de la mer?
Entends-tu le chant des amours désolées
Et le pleur des coeurs solitaires?
Ils ont confié à la mer et au rocher
la douleur de leur âme.
Fais de même, mon ami.
Hurle aux vents ta douleur.
A la montagne ton chagrin
Puis replonge dans la mare aux leurres
pour renaître de tes pleurs
pour un nouvel amour.
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J’ai cherché un consolateur et je l’ai trouvé ! Merci Jovincio pour ces vers.
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C’est chaud!
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