Bonjour les accros aux saveurs livresques. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de l’écrivaine béninoise Myrtille Akofa HAHO. Saveurs livresques lui souhaite un joyeux anniversaire et vous présente à cette occasion, son dernier recueil de poèmes : » Comme un funambule. C’est une note de lecture de Ricardo Akpo, que nous remercions vivement.
Catégorie : Poèmes
Poaime à maman / Désy Ray in Nuits comme vers
Salut mes gourmets livresques. A l’occasion de la fête des mères, je dédie Poaime à maman à toutes les mères du monde. Si vous êtes femme, j’aimerais que vous considériez que c’est pour vous qu je l’ai écrit.
Bonne fêtes à vous chères femmes et ou mères.
A maman, ma mère et à toutes les mères
En ce jour je viens et te souris ma mère
Toi dont le cœur est une mer
Tu supportas les caprices de l’enfance
Et pardonna mes vagues de désobéissances
En ce jour, je viens et te souris ma mère
Quand il arrive que la vie me soit amère
Je sais que ton cœur maternel
Me couve d’un soutien inconditionnel
Maintenant que mes yeux se sont ouverts
Que je réalise tout l’amour dont tu m’as couvert
Je reviens te combler d’ovations
Je viens comme un objet de consolation
Regarde maman, c’est ton enfant qui te sourit
Ressens maman, c’est ton enfant qui te chérit
Ecoute maman, c’est ton enfant qui t’aime
Reçois maman, c’est ton enfant qui t’offre un poaime[1]
Désy Ray
Et vous , quelle est votre message aux mères en ce jour qui leur est dédié ?
[1] © Fusion de poème et aimer. Il signifie donc : poème d’amour. Oui, c’est un mot que j’ai conçu. Je n’en ai pas encore informé l’Académie . Hahaha
Réveil nocturne / Désy Ray in Nuits comme vers
Coucou les gourmets livresques, je suis Désiré ‘( Désy Ray) administrateur du blog. A mes heures gagnées, je couche des vers par écrit. Je partage quelques morceaux avec vous. Vous me donnerez vos avis, n’est-ce pas ?
Aujourd’hui, je vous propose le titre Réveil nocturne tiré de mon recueil de Nuits comme vers.
Lève-toi poète
C’est ta muse qui te dit :
Le fleuve de la nuit est navigable
Les vents, ce soir, sont favorables
Lève-toi, ô doux enfant des nuages
Une pluie de vers va naître de toi
Lève-toi,-toi dont les yeux voient l’invisible
Ecoute le vent te souffler ce que l’oreille ne peut entendre
Que ta plume rapporte ce que la langue ne peut dire
La nuit ton fleuve
L’inspiration ta barque
La plume ta pagaie
Lève-toi
C’est l’heure de poétiser.
Désy Ray
[Journée mondiale de la poésie] La naissance d’un poème / Désiré Godonou
En savoir plus ? Cliquez ici.
2. Mêlée silencieuse / Grégoire Folly
nos sueurs d’extase
l’une contre l’autre accotée
dégoulinent dans les lobes du soir
au cœur du solstice humide d’avril
où je baigne dans la nuque frileuse de ta peau Read more
La fin / Pelphide Tokpo
Fais tes bagages !
Il est temps de partir.
Et je n’ai plus l’âge,
De te regarder t’en aller avec mon sourire. Read more
Broken Heart / Désy Ray
Elle est partie celle que j’aimais
Qui me jurait qu’elle ne me quitterait jamais
Alors naïf, moi j’ignorais
Toutes celles qui à moi accouraient
Elle est partie celle pour qui j’écrivais de riches vers
L’automne le printemps l’été comme l’hiver
Me voici aujourd’hui rimant des vers à deux sous
Me voilà vivant sens dessus sens dessous
Mais fini ! Elle m’a trop fait marcher
Je remets mon cœur sur le marché
Espérant rencontrer un jour
Une âme comme la mienne blessée
Qui de moi ne sera jamais lassée
Et on s’aimera pour toujours
Désy Ray
J’aime cette nuit / Grégoire Folly
j’aime cette nuit qui te pactise à ma lyre
tes doigts qui gaufrent des vers moins rimés à mes tempes
j’attends que les pétales du soir se ferment dans l’eurythmie
pour recueillir la figue de ton corps
car tu es ce temps qui ne retient son souffle qu’à la lueur de l’ozone
je m’enrhume avec la mare de ton eau sacrée
un long filet filant de jus
comme c’est béni de se retrouver à l’embouchure de ton corps
taillé à la hauteur de mon bas-ventre
un bon Dieu ne détruira pas pierre sur pierre
notre temple aimé de mégots maures
Grégoire Folly
Et ta peau me toisa …!/ Fabrice Oga
Février mois de l’amour sur votre blog. L’aventure se poursuit en poésie avec aujourd’hui comme invité Fabrice Oga, enseignant de français. Poème 21/28
J’ai rêvé de ton beau teint gémissant
Germé de nulle part
Pour fleurir l’arène aride de mon regard.
La sève de son germe est la vie qui nourrit la berge
De mes envies quand nos corps s’accordent
Au raccord enjôlé de l’éther assoiffé de sueur
Le Zéphyr a soufflé sans souffrir
Et la fraîcheur de ton épiderme fit chanter la douceur
De mes sens Voilà que l’envie me prend
Je te materai jusqu’à demain
Et même au crépuscule de mes jours troués
De désirs amorphes.
Ton haut hissé au tabernacle de ton éclosion
Fait jouir de palpitations le néant de mon séant palpé.
Parcourir ton pourtour avec optimisme
Pour ensevelir les graisses frêles en surplus,
Dans ton antichambre cadenassée…
OGA Fabrice. Enseignant de français des Lycées et collèges.
En partant By Jovincio Kpehounsi
En partant est sans doute une suite d’un poème que nous vous avons fait lire il y a quelques jours : Reste un peu !
En partant, ne m’oublie pas.
Donne-moi chaque jour, une pensée, un rêve. Juste une pensée, juste un rêve.
Tu vois je ne suis pas si exigeant à la fin.
Entre les mille cités, les mille rivières et champs que tu croiseras,
Trouve une place à ma solitude,
Un espace pour te souvenir de moi, de moi qui suis loin de toi,
Qui pense à toi, si désespérément.
Je veux seulement avoir une place quelque part dans ton immense vie qui fleurit à l’ombre de tes voyages, de ton horizon toujours plus grand.
Les jours naissent et meurent ici, et ont le même visage
Depuis que ton sourire ne les colore plus.
Même avril n’a pas allumé ses fleurs.
J’imagine que là-bas, au pays des soleils sans feu ni lassitude,
Tu vois bien ce que Dieu n’a pas semé chez nous.
Moi, je reste ici,
L’âme remplie de ce vide
Où résonne sans fin l’écho de ton absence.
Je suis le gardien de ton souvenir.
Mais toi, ne m’oublie pas.
Au moins quand tu ne fais plus rien, pense à moi.
Juste un peu. Je ne suis pas si exigeant.
Je me suis remis à te dessiner.
J’ai fais un portrait de toi sur les murs du musée
Pour que des regards étrangers brûlent ta peau
Je me sentirai dans tous ses yeux qui te verront
Toi sur le mur, comme un pharaon dans une pyramide,
Toi touchant l’immortalité ici et là-bas,
Dans ma mémoire et dans leur regard.
Tu vois, je t’aime encore,
Mais je ne dis plus rien. Je suis sage.
Je laisse le silence immense de ma solitude
Relayer mes prières pour toi.
L’amour vient de l’Équateur comme le soleil.
Pour moi, qui habite l’humble Sud,
Il ne peut briller très fort. Mais entre le milieu et la fin de la terre
Je te cherche encore, et je t’aime encore, malgré le soleil si avare ici.
Jovincio Kpehounsi